Interactions avec les autres réseaux métiers MITI

Stéphane Jaillet - laboratoire EDYTEM - Réseau MSK

Le réseau Drones & Cap’ s’intéresse aux protocoles d’exploration et à la mise en œuvre d’outils mobiles pour l’analyse scientifique déportée.  Il répond à des besoins spécifiques de l’instrumentation sur vecteur mobile, notamment les questions de miniaturisation, d’intelligence embarquée, d’énergie, d’autonomie et de communication.

Le réseau a vocation à collaborer avec d’autres réseaux par le biais de groupes de travail inter-réseaux et/ou l’organisation d’événements dédiés à des problématiques spécifiques. Par exemple, un atelier technique « Drones en milieux souterrains » a déjà été organisé du 7 au 10 novembre 2022 à la SETE (Station d’Ecologie Théorique et Expérimentale) de Moulis par le réseau MSK en partenariat avec Drones & Cap’. Plus largement, le réseau projette de travailler avec les réseaux MITI ²RM (robotique), Cairn (archéologie), MSK (milieu souterrain) et RTCE (capteurs en environnement), et éventuellement avec les réseaux Devlog (logiciels), RBDD (bases de données), RDM (mécanique, impression 3D) et le Réseau des électroniciens. Les journées R2T2 organisées les 28 et 29 septembre 2022 par la MITI nous ont permis d’échanger avec les membres de ces réseaux.

Bien que le réseau Drones & Cap’ soit majoritairement composé d’utilisateurs, ses membres envisagent d’établir des interactions avec les réseaux des Électroniciens, des Mécaniciens et des roboticiens ²RM. Le réseau Drones & Cap’ est complémentaire du réseau ²RM car il inclut les animaux, les cerfs-volants et les ballons en plus des vecteurs robotiques. Il se distingue aussi du réseau RTCE en se focalisant sur la mise en œuvre de capteurs et d’instruments spécifiques aux vecteurs mobiles qui s’appuient fortement sur l’imagerie (optique, radar ou acoustique). Dans le cadre du développement des drones marins, des interactions avec le réseau TECHMAR (technologies maritimes) sont nécessaires. Drones & Cap’ est régulièrement sollicité par le réseau des plateformes SPATIO des MSH, via Valérie Pichot et Marion Landré, pour la partie archéologie et faisabilité.